Les grandes fêtes chrétiennes de l’Ascension et de la Pentecôte, qui concluent le temps pascal, approchent.
Aussi poursuivons-nous en ce dimanche, l’évangile de saint Jean, la méditation de ce qu’il est convenu d’appeler le discours d’adieu de Jésus.
C’est en quelque sorte son testament spirituel illustré par l’image de la vigne évoquée dimanche dernier. Jésus conclue ce testament spirituel par une émouvante prière à son Père des cieux.
Ces paroles de Jésus sont donc très importantes comme le sont celles de tout testament qui rassemble les ultimes pensées et volontés d’un proche. Ainsi, à l’égard de ses enfants, un laboureur sentant sa mort prochaine dans une célèbre fable de La Fontaine.
Comme le dit le père Donatien Mollat, dans une belle méditation de l’évangile de Saint Jean, l’homme doit non seulement reconnaître, accueillir, voir, entendre, croire, connaître, aimer mais d’abord « demeurer ». Tout disciple doit découvrir où Jésus demeure et demeurer avec lui et en lui. L’homélie du père Anatole, dimanche dernier, nous le rappelait profondément.
Il est aisé de comprendre que ce discours d’adieu s’adresse non seulement aux disciples immédiats de Jésus lors de sa vie terrestre mais à chacun de nous personnellement maintenant. « Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis ! »
Ce que saint Jean ne manque pas aussi de souligner fortement dans sa première épitre contre les hérétiques de l’Eglise d’Asie et dont la deuxième lecture de ce dimanche nous donne un extrait fondamental : Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connait Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés.
A bon entendeur salut !
Père Édouard Bois
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