En ce 5e dimanche de Pâques, accueillons à nouveau cette consigne du Ressuscité : « Demeurez en moi comme moi en vous ! ». L’image de maison, qui est notre demeure, ce lieu où chacun se sent à l’aise et peut vaquer librement à ses occupations, nous vient à l’esprit.
Il y a une idée de durée dans ce mot « demeure » : nous passons beaucoup de temps dans nos maisons et à notre retour du travail ou de nos occupations, la maison, la demeure, rend plus agréable ce qui reste de la journée pour nous détendre, nous retrouver chez nous.
A Noël, Jésus est venu « demeurer » parmi nous, Dieu parmi les hommes ; établissant sa demeure chez nous ! En ce temps de Pâques, il nous propose de « demeurer en lui » à notre tour, c’est-à-dire de vivre en sa présence vivifiante et rédemptrice, de le rencontrer dans la prière, l’écoute, l’accueil et le partage des Ecritures et du pain de vie dans l’Eucharistie.
Comme la vigne, nous sommes des arbustes appelés à donner du fruit. La communion avec le Sauveur et le Berger de toute l’humanité, garantit la fécondité qui produit des fruits qui demeurent. Persévérons dans notre attachement pour nous préparer à la grande rencontre de vie éternelle au-delà de la mort. Et rappelons-nous la promesse de notre propre résurrection : « Celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais ».
P. Anatole DEDEGBE
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