L’esprit de l’olympisme et du paralympisme souffle fort partout dans le monde entier et en France en particulier. La foi chrétienne ne reste pas indifférente à l’événement.
Car foi et sport partagent en commun des idéaux que résume bien la devise proposée pour les Jeux Olympiques : « Plus haut, plus vite, plus fort ». Une telle devise est une invitation à développer les talents donnés à /chacun par le créateur ; un idéal de persévérance dans l’espérance et dans le don de soi. Se donner dans le sport est un appel à un dépassement de soi. « Ne vous contentez pas d’un “match nul” médiocre, confie le Pape François, donnez le meilleur de vous-même ». C’est un appel à la sainteté. Saint Jean-Paul II expliquait que « la discipline stricte et le contrôle de soi, la prudence, l’esprit de sacrifice et le dévouement représentent les qualités spirituelles, psychologiques et physiques testées dans de nombreux sports ». Le sport éduque ainsi à l’épreuve, à la maîtrise de soi.
Le pape François estime que « la pratique sportive stimule un sain dépassement de soi et de ses propres égoïsmes, elle entraîne à l’esprit de sacrifice et si on la conçoit correctement, elle favorise la loyauté dans les rapports interpersonnels, l’amitié, le respect des règles ». Ainsi, pour vivre aussi bien sa foi que pour jouer, les règles sont essentielles. « Le bonheur ne se trouve pas dans le désordre, mais dans la poursuite de ses objectifs avec fidélité ; et vous apprenez aussi que l’on ne se sent pas plus libre quand il n’y a pas de limites, mais quand avec ses limites, l’on donne le maximum ».
Et quand une personne donne ce qu’elle a de mieux, elle éprouve une stimulation puis la satisfaction et la joie de l’accomplissement. Aux côtés des difficultés et des défis, la joie émerge souvent pour tous ceux qui pratiquent ou soutiennent le sport. La même chose est vraie dans la vie de la foi chrétienne. « Le sport est la joie de la vie, assurait saint Jean-Paul II, un jeu, une célébration et en tant que tel il doit être correctement libéré des excès et être restauré de sa vraie nature, sa capacité à renforcer les liens d’amitié, favoriser le dialogue et l’ouverture aux autres ». Il est important que le sport reste un jeu car ce n’est qu’ainsi qu’il fait du bien au corps et à l’esprit. Le jeu est toujours une activité de la joie.
Vivons donc d’une Sainte joie Olympique durant tout cet été !
P. Anatole DEDEGBE