Chacun dans son enfance a pu entendre ses parents lui seriner ces paroles alors qu’un monsieur bienveillant lui proposait un bonbon, un morceau de chocolat ou je ne sais quel bon produit de l’Aveyron.
Ce fait divers nous le retrouvons sous une autre forme dans l’Évangile de ce jour où l’évangéliste Luc nous narre la rencontre d’un groupe de lépreux que Jésus guérit et envoie, selon la tradition, se montrer aux prêtres du Temple pour faire le constat de leur guérison. Un seul fait demi-tour pour dire à Jésus sa reconnaissance de l’avoir guéri.
Pour les chrétiens, la reconnaissance de ce qu’on doit à Jésus s’appelle action de grâce. C’est d’un autre ordre qu’un phénomène naturel même si c’est tout notre être qui vient à la messe dire merci à celui qui nous sauve et accueillir son salut par sa mort sur la croix et sa résurrection.
La fête de l’Aveyron nous invite bien sûr à de nombreux achats tant il y a de bons produits dans cette région. Ils méritent bien plus que de la consommation gourmande puisque c’est la tradition pour ceux et celles qui se retrouvent à la messe de 10h30 de remercier le Seigneur pour sa création, la libération qu’il nous apporte et la vie divine qu’il nous donne dont le baptême est déjà la signe.
Alors merci pour le travail accompli et la joie de se retrouver ainsi.
Comme le dit si bien le père Michel Quoist : la symphonie a besoin de chaque note, comme le livre a besoin de chaque mot, comme la rivière a besoin de chaque goutte d’eau, comme la moisson a besoin de chaque grain de blé, l’humanité tout entière a besoin de toi, là où tu es, unique et donc irremplaçable.
Père Édouard BOIS
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